Découvrez dans ce dossier le Private Equity (PE) ou capital investissement, son fonctionnement et ses caractéristiques, ainsi que ses avantages et ses limites/risques. Découvrez également dans cet article les différentes manières d’investir dans le private equity, agrémentées de nos conseils. Enfin, retrouvez notre étude de 3 grandes sociétés françaises spécialisées dans le Private Equity et cotées en Bourse.
Qu’est-ce que le Private Equity ?
Le private equity : l’investissement dans le non coté
Le private equity, ou capital-investissement, désigne l’investissement dans les sociétés non cotées en Bourse. Il s’agit donc d’acheter des parts de petites et moyennes entreprises, en cours de développement, dont les actions ne sont pas cotées en Bourse.
Le private equity est donc une des sources de financement des PME et ETI non cotées, alternative à l’endettement bancaire, qui ne nécessite pas de passer par l’IPO (Initial Public Offering) ou introduction en Bourse, une opération lourde, coûteuse et assortie de nombreuses contraintes pour les entreprises.
Les financements de type Private Equity s’accompagnent d’une vision d’accompagnement sur le long terme. Les contraintes de ce mode de financement sont souvent plus souples que celles issues des financements bancaires, obligataires ou des IPO.
En effet, les créanciers ou actionnaires peuvent parfois mettre une certaine forme de « pression » au regard de la rentabilité et des dates limites de réalisation des objectifs, tandis qu’un accompagnement de financement par l’intermédiaire d’une société de Private Equity est généralement plus souple et axé sur le « temps long ».
Par exemple, si la PME doit investir massivement lors d’une année N pour développer sa croissance, cela sera sans doute plus simple si elle est financée en Private Equity que si elle disposait d’actionnaires en recherche de rendements de dividendes. Le principe est le même pour des créanciers obligataires souhaitant également bénéficier de rendements sur leurs obligations (titres financiers de dettes).
Le secteur du Private Equity en finance
Si vous étiez un gérant Private Equity, votre travail consisterait à analyser, rencontrer, et accompagner des PME ou ETI à la recherche de sources de financement pour les aider dans leurs processus de croissance, autres que celles proposées par l’endettement bancaire ou encore l’introduction et la cotation en Bourse.
Qui sait, peut-être que l’entreprise de 200 salariés située sur la zone industrielle de votre ville est en pleine expansion grâce à son activité novatrice ? Il pourrait être judicieux d’y investir et ainsi d’accompagner sa croissance future !
À première vue, cela n’est pas une mince affaire… Il faut en premier lieu disposer d’une expertise permettant de cibler les bons profils d’entreprises parmi celles en recherche de financement. Il faut ensuite avoir des compétences d’analyste dans le cadre de l’étude des « dossiers » (croissance, dynamisme du secteur, politique d’entreprise, en sont quelques exemples).
Et surtout, vous devez disposer d’un capital conséquent pour financer ces entreprises, tout en sachant qu’il est préférable d’être diversifié.
Tous ces éléments présentent a priori de nombreuses barrières pour l’investisseur particulier. Il reste en effet très difficile d’investir en direct auprès de sociétés cotées pour les particuliers. Néanmoins, l’investissement en Private Equity est possible grâce aux sociétés de Private Equity cotées en Bourse et aux fonds de Private Equity comme les FIP, FCPI et FCPR.
Investissement non coté : fonctionnement et caractéristiques des sociétés de Private Equity
De manière générale, les sociétés de Private Equity ont tendance à opter pour des spécialisations sectorielles telles que la santé, les technologies, les télécommunications ou encore la consommation.
Elles ont pour rôle d’accompagner la croissance de PME sur le long terme, en créant une relation de partenariat et de confiance, ainsi que l’alignement d’intérêts communs. L’amélioration des performances des PME peut également faire partie des objectifs.
L’objectif commun est la création de valeur à long terme pour l’entreprise financée et des retours sur investissements intéressants pour la société de Private Equity.
En général, la majorité d’un portefeuille d’une société de Private Equity est composé de PME et d’ETI. Ces sociétés peuvent aussi arbitrer une quote-part de leurs investissements au sein d’entreprises cotées en Bourse, si elles y trouvent du potentiel.
Les équipes de gestionnaires des sociétés de Private Equity possèdent de bons niveaux d’expertise. Leur rôle principal est de cibler les sociétés privées (non cotées en Bourse) à fort potentiel et en recherche de financement. Elles ont également pour rôle de calculer les taux de rentabilité.
Ainsi, ces équipes mènent de véritables « enquêtes de terrain » en rencontrant les dirigeants, en visitant les locaux, en apportant un accompagnement juridique, etc.
Les « tickets d’entrée » des sociétés de Private Equity peuvent être faibles comme élevés. En effet, ils peuvent être de quelques millions d’euros pour une petite PME, à plus de 500 millions d’euros pour des profils d’entreprises de plus grande taille.
En France, la BPI est un acteur majeur du Private Equity, avec près de 2 milliards d’€ attribués au capital-développement au titre de l’année 2020.
Dans le milieu du Private Equity, on retrouve deux grandes catégories. La première est le capital développement, qui consiste à accompagner la croissance d’une entreprise privée ; la seconde est le capital risque, qui consiste à financer une entreprise lors de son lancement.
Notons également que le Private Equity n’est pas uniquement réservé aux sociétés d’investissements. Les investisseurs particuliers peuvent également y prendre part. En termes anglo-saxons, les grands investisseurs particuliers en Private Equity sont appelés les Business Angels. L’un des plus actifs en France est Xavier Niel (PDG et fondateur d’Iliad / Free) par l’intermédiaire de son école 42 et de Station F, l’un des plus grands incubateurs de startups au monde.
Investir dans le Private Equity : les différentes manières de procéder
Investir en direct dans le Private Equity
Bien qu’il s’agisse de la solution la moins usitée et la plus difficile, il est – en théorie au moins – possible pour un investisseur particulier de monter au capital d’une petite société non cotée. Il jouera alors le rôle de business angel. Pour acheter des actions d’une société non cotée, le particulier aura le plus souvent été sollicité. Il peut s’agir par exemple d’une demande émanant de son entourage ou bien d’une levée de fonds d’une marque dont il est client qui se tourne vers ses early adopters désireux de prendre une participation dans la société pour la soutenir afin de financer son développement.
Investir en Private Equity en achetant des actions de sociétés de Capital Investissement cotées en Bourse
Une solution simple pour souscrire dans l’univers du Private Equity est l’acquisition d’actions cotées en Bourse des sociétés de Private Equity.
Ces actions de sociétés de Private Equity sont accessibles par l’intermédiaire d’un compte-titres, d’un PEA ou bien d’un PEA PME si ces sociétés sont des PME et sont originaires de l’Union Européenne.
Voici des exemples de grandes sociétés mondiales incluant l’investissement en Private Equity parmi leurs activités, classées selon leurs niveaux d’actifs sous gestion (AUM, Assets Under Management) relatifs aux segments Private Equity.
TOP 10 des grandes sociétés mondiales de Private Equity
- KKR & Co (États-Unis) avec 459 milliards de $ AUM, dont 217 milliards de $ en Private Equity
- The Carlyle Group avec 293 milliards de $ AUM, dont 162 milliards de $ en Private Equity
- Blackstone Group (États-Unis) avec 881 milliards de $ AUM, dont 126 milliards de $ en Private Equity
- CVC Capital Partners (États-Unis) avec 122 milliards de $ AUM, dont 92 milliards de $ en Private Equity
- Thoma Bravo (États-Unis) avec 91 milliards de $ AUM (100 % Private Equity)
- TPG Capital avec (États-Unis) 109 milliards de $ AUM, dont 87 milliards de $ en Private Equity
- Vista Capital avec 86 milliards de $ AUM (100 % Private Equity)
- Neuberger Berman Group LLC avec 460 milliards de $ AUM, dont 80 milliards de $ en Private Equity)
- Warbug Pincus LLC avec 73 milliards de $ AUM (100 % Private Equity)
- EQT (Suisse) avec 73 milliards de $ AUM, dont 34 milliards de $ en Private Equity
Investir en actions dans une société cotée de Private Equity permet de bénéficier directement de l’univers du non coté (entreprises privées), généralement difficile d’accès pour l’investisseur « grand public ».
Investir en Private Equity via des FIP, FCPI et FCPR
Il existe également d’autres possibilités d’investissements en Private Equity, notamment via les FCPR.
Ces fonds majoritairement investis en sociétés non cotées comportent une période de souscription, puis une période d’investissement et une période de liquidation. Malgré un fonctionnement très rigide et une durée de blocage des fonds conséquente, ils représentent une solution assez avantageuse pour le particulier qui souhaite investir dans le non coté, notamment au regard de leurs avantages fiscaux.
FCPR (Fonds Communs de Placement à Risque) composés à 50 % au moins de sociétés non cotées en Bourse. Ce type de fonds est à haut risque et l’investisseur peut potentiellement perdre tout son capital, ou réaliser d’importantes plus-values. Ce type de fonds est une solution idéale pour les particuliers souhaitant investir en Private Equity. Certains FCPR fiscaux permettent de bénéficier d’une exonération d’impôt sur le revenu sur le produit des parts qui est versé à l’investisseur à la fois pendant la période de conservation de 5 ans mais également a posteriori si les parts du fonds sont conservés pendant au moins 5 ans. Notez également que tous les FCPR permettent de bénéficier d’une exonération des plus-values réalisées mais les prélèvements sociaux à 17,2 % restent dus.
Les FIP et FCPI sont deux catégories de FCPR qui présentent des caractéristiques particulières dans leur composition et affichent des avantages fiscaux supplémentaires, à la souscription dans le fonds.
FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) composés de PME de moins de 250 salariés et de moins de 50 millions d’€ de chiffre d’affaires. Ces fonds doivent inclure des investissements concentrés sur une région précise avec la possibilité d’étendre ses sélections à quatre régions limitrophes. Ils doivent être investis à hauteur de 70 % minimum au sein de PME.
FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation) composés de sociétés dites innovantes de moins de 2 000 salariés. Ces types de sociétés sont caractérisés par un seuil nécessaire d’investissement en Recherche & Développement (R & D) d’au minimum 15 % de leurs dépenses globales.
Les FIP et FCPI permettent de bénéficier d’une réduction d’impôt équivalente à 18 % du montant investi, réduction boostée à 25 % pour les versements effectués à compter du 9 mai 2021 et jusqu’au 31 décembre 2021 et qui pourrait bien l’être de nouveau pour les versements effectués d’ici le 31 décembre 2022, à condition que la Commission Européenne donne son accord.
À noter : la réduction d’impôt est portée à 38 % des montants investis pour les FIP Corse et Outre-mer à 38 % si l’actif du fonds est intégralement investi en titres éligibles.
Ces réductions d’impôt entrent dans le plafonnement global des niches fiscales et il existe un plafond de 12 000 euros pour une personne seule, soit une réduction d’impôt de 2 160 euros si le taux de réduction d’impôt est de 18 % (et de 3 000 euros si le taux est porté à 25 %) et de 24 000 euros pour un couple partageant le même foyer fiscal, soit une réduction d’impôt de 4 320 euros si le taux de réduction d’impôt est de 18 % (et de 6 000 euros si le taux est porté à 25 %).
Les grandes banques et conseillers en gestion de patrimoine proposent ce type de fonds ainsi que les sociétés d’investissements spécialisées dans ces secteurs.
Investir dans ce type de fonds permet aussi de bénéficier d’avantages fiscaux.
Quels sont les avantages à investir en Private Equity ?
Private equity : un univers très vaste dont on aurait tort de se priver
L’immense majorité des sociétés présentes sur le territoire français sont non cotées. C’est dire le réservoir d’entreprises que représente ce secteur. Il serait donc peu judicieux de se fermer les portes de cette manne de sociétés présentes dans quasiment tous les secteurs d’activité.
Private Equity : des rendements potentiels très élevés
Le principal avantage du private equity est sans conteste son rendement potentiel. Il s’agit en effet de financer des sociétés prometteuses peu matures, et en montant au capital à leur débuts, la plus-value pourra être très importante. Le potentiel de gain est donc très élevé.
Investir en Private Equity peut permettre de bénéficier d’avantages fiscaux
De plus, investir dans le non coté via des fonds permet de bénéficier d’avantages fiscaux. En effet, l’investissement dans le Private Equity via un FCPR permet de bénéficier d’une exonération de l’impôt sur les plus-values si les parts ont été détenues au moins 5 ans. De plus, certaines catégories de FCPR comme les FIP et FCPI permettent de bénéficier en plus d’avantages fiscaux à la souscription.
Les atouts de l’investissement dans le Private Equity via des fonds et sociétés spécialisées
L’un des avantages des sociétés de Private Equity ou des fonds de private equity est la diversification grâce à de multiples investissements. Ainsi, il n’est pas rare de trouver plus de 50 prises de participations au sein des portefeuilles des sociétés de Private Equity ou de fonds de Private Equity. À cet égard, le risque est maîtrisé grâce à la diversification.
Notons également l’apport immatériel d’expérience des équipes de gérants des sociétés de Private Equity ou de fonds de private equity. Accompagner la croissance fait partie de leur métier et elles disposent généralement d’expertises sectorielles pointues.
Quels sont les risques de l’investissement en Private Equity ?
Private Equity : un risque accru de perte en capital
L’investissement en Private Equity concerne, comme nous l’avons vu, des sociétés peu matures, à un stade encore très précoce de leur développement, et si l’objectif est bien évidemment de sélectionner les sociétés qui seront à même de gagner des parts de marché et de s’imposer dans leur secteur, certaines ne rencontreront jamais le succès escompté. La stagnation ou la faillite sont deux possibilités bien réelles qui peuvent engendrer d’importantes moins-values.
Private Equity : un secteur opaque et difficile d’accès
Le non-coté concerne des petites et moyennes entreprises, voire des toutes petites entreprises, très nombreuses, qui bien sûr ne peuvent pas être identifiées facilement. Il est donc extrêmement difficile d’accéder à ce secteur pour les particuliers et l’investissement en direct reste très rare. Les particuliers seront présents sur ce segment surtout via des fonds et des sociétés cotées de private equity.
Private Equity : un segment peu liquide
L’investissement en Private Equity présente également un risque de liquidité. En d’autres termes, l’investisseur prend un risque plus élevé de ne pas trouver de contrepartie pour vendre ses participations au sein de sociétés non cotées en Bourse.
Les risques liés aux sociétés de private Equity
Le risque de l’investissement en Private Equity peut provenir de potentielles erreurs d’appréciations dans le choix des sociétés, effectuées par les gérants en Private Equity.
Ces erreurs d’appréciation proviennent par exemple d’investissements réalisés dans de jeunes entreprises ou dans des secteurs ou des entreprises en retournement, qui ne parviennent pas à réaliser leurs objectifs. Les raisons sont multiples, telles que l’arrivée de la concurrence, une mauvaise gestion ou d’autres risques macro ou micro-économiques.
Notons également que les sociétés ciblées au sein des activités de Private Equity sont souvent des PME qui représentent un univers potentiellement plus risqué que celui des grandes entreprises. En effet, de par leurs petites tailles, les PME sont aussi plus risquées.
Nos conseils pour bien investir en Private Equity
S’assurer de l’adéquation entre l’investissement en private equity et son profil d’investisseur
Avant d’investir dans le Private Equity, le particulier doit d’abord s’assurer que son profil d’investisseur, et notamment son profil de risque et son horizon d’investissement, soit en adéquation avec le capital investissement qui, rappelons-le, est très risqué et doit s’envisager sur le long terme.
L’objectif du Private Equity est l’accompagnement à long terme d’entreprises privées.
Les arbitrages de type trading à court terme ou les stratégies de vente à découvert (short) sont exclus du modèle d’activité et la diversification des investissements doit être l’un des critères de gestion du risque.
Bien comprendre son investissement en private equity et ses spécificités
L’investisseur dispose de choix variés au sein d’un univers mondial de plusieurs centaines de sociétés cotées en Bourse spécialisées dans le capital investissement « Private Equity » ainsi que parmi les fonds de types FCPI / FIP / FCPR. Il doit avant de souscrire étudier en détails leurs stratégies.
En ce qui concerne les fonds, l’investisseur devra avant tout être particulièrement attentif aux questions de liquidité, et notamment à la durée de blocage qui doit correspondre à son horizon d’investissement, en ne perdant pas de vue que la période de blocage peut être prolongée. Il devra également prendre en compte le niveau de risque (indiqué dans le DICI), mais aussi les éventuels avantages fiscaux, ainsi que les différents frais qui viendront réduire la performance du placement.
En ce qui concerne les sociétés de private equity cotées en Bourse, l’investisseur, comme pour n’importe quel autre investissement en Bourse, devra évaluer les fondamentaux du titre et être particulièrement attentif à la valeur d’actif net tangible par action, mais aussi aux bénéfices moyens par action, à la rentabilité opérationnelle par action, au taux d’endettement, ainsi qu’à l’évolution du cours de Bourse.
Les sociétés de Private Equity sont transparentes concernant leurs divers modèles et stratégies de gestion. L’investisseur peut donc s’orienter vers celles qu’il affectionne. Ces sociétés sont spécialisées dans certains secteurs ou sont plutôt de grandes sociétés de Private Equity, avec des fonds de différentes natures, etc. Les variantes sont nombreuses au sein de cet univers.
À titre d’exemple, la société cotée en Bourse française Altamir a décidé de se spécialiser au sein de secteurs spécifiques, en l’occurrence les TMT (Technologies, Médias et Télécoms), le digital, les services, la consommation et la santé.
Tikehau Capital privilégie elle des tickets d’entrée compris entre 10 et 70 millions d’euros comme plafond d’investissement par société privée, sans limites sectorielles.
Ne pas faire l’impasse sur la diversification
Étant donné les risques réels du Private Equity, il est recommandé de restreindre la quote-part de son patrimoine investi au sein de cette classe d’actifs. Vous ne devrez donc investir en private equity qu’une faible part de votre capital financier.
Mais ce n’est pas tout. Au sein de la poche allouée au private quity, vous devrez également veiller à une bonne diversification de vos avoirs en investissant dans plusieurs fonds et/ ou sociétés de private equity.
Ne pas hésiter à se faire accompagner
Il peut être difficile de bien choisir les actifs permettant d’investir dans le private equity, notamment si interviennent des problématiques fiscales. Pour vous aider à sélectionner les fonds et sociétés de private equity les plus adaptées à votre profil d’investisseur, vous pouvez vous rapprocher d’un conseiller en gestion de patrimoine qui vous aidera à identifier les solutions les plus pertinentes.
3 sociétés françaises de Private Equity cotées en Bourse
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