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est-ce le moment d’investir ?


Les nouvelles classifications ESG et l’engouement pour l’investissement socialement responsable (ISR) a créé un véritable engouement pour les énergies renouvelables. Il semblerait pourtant que depuis le début de l’année 2023, les actions d’entreprises du secteur des énergies renouvelables et les ETF thématique axés sur la transition énergétique peinent à délivrer des performances en Bourse.

Alors que l’Europe traverse une crise énergétique et que les cours du pétrole s’envolent, tentons de décrypter la situation qui pousse le secteur des énergies propres à sous-performer en Bourse. Retrouvez notre avis sur le secteur des énergies renouvelables, et voyons s’il faut investir en Bourse dans les actions et ETF du secteur des énergies renouvelables fin 2023 et en 2024.

Quelle est la performance des actions du secteur des énergies renouvelables en 2023 ?

Soyons honnête, si les énergies renouvelables sont à l’origine de promesses qui devraient être bénéfiques pour l’environnement dans l’avenir, l’investissement thématique sur les énergies renouvelables est une catastrophe en 2023.

Bien que la hausse des taux d’intérêt directeur ait franchement ralenti la tendance haussière des bourses mondiales en 2023, l’indice CAC 40 enregistre malgré tout une performance de +8 % du 1er janvier 2023 au 25 septembre 2023, et de l’autre côté de l’Atlantique l’indice S&P 500 enregistre lui +13 % sur la même période.

Pour comparer ces performances indicielles avec celles d’un investissement dans les énergies renouvelables en 2023, nous avons sélectionné 3 ETF qui traquent le thème des énergies renouvelables.

ETF Fidelity Clean Energy UCITS ETF (IE0002MXIF34)

Cet ETF qui traque le secteur des énergies propres et renouvelables au niveau mondial enregistre une perte de -19,15 % au cours des 6 derniers mois et -29,65 % depuis le début de l’année 2023.

ETF First Trust Nasdaq Clean Edge Green Energy UCITS ETF (IE00BDBRT036)

Cet ETF est relativement similaire à l’ETF précédent à la différence qu’il est investi majoritairement aux USA (89 %). Il affiche une performance de -12 % au cours des 6 derniers mois et -34,35 % depuis le 1er janvier 2023.

ETF HANetf Solar Energy UCITS ETF (IE00BMFNWC33)

Cet ETF offre lui une exposition sur le secteur de l’énergie solaire seulement, avec une répartition géographique équilibrée sur plusieurs régions du monde, mais la performance de cet ETF en Bourse n’est pas meilleure avec -18 % au cours des 6 derniers mois et -34,99 % depuis le début de l’année 2023.

Nous pourrions faire l’exercice sur les 17 ETF disponibles en Europe qui offrent une exposition sur les énergies renouvelables, mais le bilan 2023 sera toujours compris entre -20 % et -35 % lors de l’écriture de cet article. C’est donc une très mauvaise année de Bourse pour le secteur des énergies renouvelables.

Consulter également notre article Mauvais placement : quoi faire ?

Pourquoi le secteur des énergies renouvelables ne performe pas en Bourse ?

Alors que le secteur des énergies propres est largement soutenu en Europe par les aides gouvernementales et que l’Europe traverse justement une crise de l’énergie, il est pertinent de tenter de savoir pourquoi les entreprises proposant des modes de production d’électricité alternatifs enregistrent une telle contre-performance sur les marchés boursiers depuis le début de l’année 2023.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer la baisse des cours de bourse du secteur des énergies renouvelables.

L’endettement du secteur des énergies propres

Les entreprises « clean tech » et « green tech » sont avant tout des entreprises technologiques entrant dans la catégorie des valeurs de croissance (Growth). Comme c’est souvent le cas avec ce type d’entreprises, elles sont en pleine croissance et rarement rentables. Dans la majorité des cas, elles survivent grâce à leur financement et elles ont parfois un niveau d’endettement important.

Le coût de cet endettement est supportable par les entreprises du secteur tant que le secteur est en croissance et que les taux d’intérêt sont bas. Cependant, le ralentissement économique et la hausse des taux d’intérêt est un obstacle important pour la rentabilité (voire la survie) de ces entreprises de croissance.

L’impact de la hausse des taux sur le secteur des énergie renouvelables

Comme cité précédemment le coût de l’endettement des entreprises de croissance peut augmenter fortement lorsque les taux d’intérêt sont en hausse. Et c’est bien ce qui fait souffrir les entreprises du secteur des énergies renouvelables, puisque les taux d’emprunt sont en hausse dans la quasi-totalité des pays du monde en 2023.

Cette augmentation des taux vient fragiliser, si ce n’est anéantir, le fragile équilibre qui permet aux startups des nouvelles énergies de s’en sortir et c’est un coup dur pour tout le secteur. Seuls les grands groupes qui sont moins dépendants d’un financement par la dette pourront limiter la casse.

Ainsi, seulement les grands groupes comme par exemple l’action Engie en Bourse s’en sortent bien cette année.

Le retour du nucléaire

Alors que l’Europe traverse une importante crise énergétique, et avec la volonté des gouvernements de supprimer les véhicules thermiques au profit des véhicules électriques dans les prochaines années, la production électrique via des centrales nucléaires fait son retour sur le devant de la scène.

En effet, si les énergies éoliennes et solaires offrent de nombreux avantages, les experts estiment que ces modes de production ne peuvent pas fournir suffisamment d’électricité pour répondre à la demande future. Seules les centrales nucléaires pourraient atteindre un niveau de production d’électricité suffisant pour répondre à la demande grandissante des pays d’Europe.

De plus, même si l’énergie nucléaire a souvent été montré du doigt par les écologistes, des experts comme Jean-Marc Jancovici estiment qu’il s’agit de l’une des sources d’énergie les plus propres, car elle n’émet pas de CO2. On ne peut cependant pas considérer qu’ils s’agisse d’une énergie renouvelable car elle est dépendante des extractions minières d’uranium.

Faut-il investir en Bourse dans les actions du secteur des énergies renouvelables ?

À long terme, le thème d’investissement sur les énergies renouvelables reste un secteur porteur qui répond aux besoins et problématiques futurs de l’humanité.

Néanmoins, comme cela a été le cas avec l’explosion de la bulle dotcom dans les années 2000 après laquelle de nombreux acteurs ont disparu, il est fort possible que toutes les entreprises du secteur des énergies renouvelables ne survivent pas au cours des prochaines années, notamment si les taux d’intérêt et l’inflation devaient rester élevés. Un peu comme dans le secteur de la tech, il est difficile de savoir qui seront les gagnants dans le secteur des « clean & green tech ».

S’il peut donc être intéressant d’investir à long terme sur les entreprises du secteur des énergies renouvelables, la meilleure chose à faire reste d’investir sur un ETF correctement diversifié, et de mettre en place une stratégie de DCA (dollar cost averaging) pour limiter le risque dans le temps.

Les projections de l’AIE

Pour conclure sur une note positive qui motivera peut-être certains investisseurs à mettre quelques billes dans le secteur des énergies renouvelable, nous allons parler des projections d’avenir de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

L’AIE estime en effet que le pic d’utilisation des énergies fossiles sera en 2030, date après laquelle ce sont les énergies renouvelables qui seront majoritairement utilisées. L’Agence internationale de l’énergie va même jusqu’à annoncer la fin de l’ère des énergies fossiles dans les prochaines décennies, avec ou sans nouvelle politique de transition énergétique, la fin de l’utilisation massive du pétrole va arriver plus tôt que prévu. Et c’est le fruit de la croissance spectaculaire de l’usage des technologies d’énergies propres, telles que les panneaux solaires et l’électrification des voitures, ainsi que du changement structurel dans l’économie chinoise qui a accéléré sa transition vers les énergies renouvelable.

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Action Dassault : une opportunité d’investissement ?


Alors que le Rafale fait la une des journaux ces derniers temps et que le Falcon 6X a récemment obtenu la certification de l’EASA et de la FAA, l’entreprise Dassault Aviation fait parler d’elle ! De son côté, l’action Dassault Aviation (AM) évolue proche de ses plus hauts historiques en Bourse et gagne plus de 40 % sur un an. Est-ce cependant une opportunité d’investissement pour le reste de 2023 et pour 2024 ? Faut-il investir en Bourse dans les actions Dassault Aviation ? Découvrez notre avis et analyse de l’action Dassault Aviation.

Augmentation du carnet de commandes grâce au Rafale : Dassault Aviation remporte un contrat en Inde et la 2ème phase du contrat indonésien est activée

Parmi les dernières actualités de l’entreprise Dassault Aviation, on retrouve l’annonce du 10 août 2023 validant la mise en place de la deuxième tranche du contrat signé avec l’Indonésie en février 2022 portant sur 18 Rafale.

Au total, ce sont 24 avions qui ont été commandés par le pays pour l’armée nationale indonésienne. Pour l’entreprise Dassault Aviation, il ne s’agit que du « début d’un partenariat de long terme avec les autorités indonésiennes ».

Le 14 juillet 2023, Dassault Aviation annonçait avoir été sélectionnée par le gouvernement indien pour équiper l’Indian Navy. Le pays a donc commandé 26 Rafale Marine à la société d’aéronautique et de défense.

Le carnet de commandes de Dassault Aviation pourrait aussi augmenter grâce au Falcon 6X.

Le 22 août 2023, le Falcon 6X a, en effet, été certifié par l’EASA (European Aviation Safety Agency) et la FAA (Federal Aviation Administration) après une campagne d’essais de plus de deux ans. Cette décision devrait faciliter la certification du nouvel avion d’affaire par d’autres agences aéronautiques nationales et contribuer à la mise en service du Falcon 6X.

Un premier semestre décevant pour Dassault Aviation

Le constructeur aéronautique Dassault Aviation a publié des résultats semestriels décevants avec peu de livraisons d’avions, de faibles prises de commande avec une chute de 90 % par rapport à 2022 à 1,7 milliard d’euros et un résultat opérationnel en baisse de 24 % à 151 millions d’euros.

L’année 2022 a été marquée par des records en matière de commandes pour Dassault Aviation. La société a en effet enregistré des commandes de 125 Rafale Export, 39 Rafale pour la France et 87 Falcon pour un montant total de 35 milliards d’euros – le carnet de commandes le plus important de son histoire.

Malgré le contexte international, toujours instable, notamment à cause de la guerre en Ukraine, des difficultés concernant la supply chain et du manque de personnel qualifié, l’entreprise Dassault Aviation continue cependant d’améliorer sa rentabilité au premier semestre 2023 avec une marge opérationnelle ajustée de 6,6 % du chiffre d’affaires (contre 6,5 % à la même période en 2022).

Analyse technique de l’action Dassault Aviation

Entre son point bas de décembre 2021 à 81,85 euros et son point haut du 8 juin 2022 à 166 euros, l’action Dassault Aviation a gagné plus de 102 %.

Les prix de l’action Dassault Aviation ont ensuite baissé de plus de 48 % jusqu’en octobre 2022 pour atteindre 112 euros avant d’accélérer et de former un plus haut historique le 13 avril 2023 à 188,5 euros.

Depuis ce plus haut historique d’avril 2023, l’action Dassault Aviation semble avoir du mal à former de nouveaux plus hauts en Bourse. Découvrons 2 scénarios possibles sur l’action Dassault Aviation pour fin 2023 / début 2024 selon l’analyse technique.

Analyse graphique en Bourse de l’action Dassault Aviation

Graphique en Bourse Action Dassault Aviation September 2023Source : TradingView

Scénario haussier pour l’action Dassault Aviation : Si l’action Dassault Aviation reste au-dessus du nuage d’Ichimoku, les résistances à surveiller seront les niveaux des 179,9 euros et des 183,1 euros, ainsi que la ligne de tendance baissière.

Scénario baissier pour l’action Dassault Aviation : L’action Dassault Aviation pourrait continuer de chuter vers la borne basse du triangle en direction des supports situés à 175,7 euros et à 173,3 euros avant d’aller chercher ses précédents points bas.

Notre avis sur l’action Dassault Aviation pour la fin 2023 et le début 2024

Malgré un premier semestre relativement terne et en baisse, Dassault Aviation n’a pas changé ses objectifs annuels.

L’entreprise s’était préparée à une baisse de son chiffre d’affaires par rapport à 2022 (qu’elle avait bien communiquée aux investisseurs) et anticipe une livraison de 15 Rafale et de 35 Falcon.

Ainsi, les investisseurs devraient s’attendre à un bien meilleur second semestre 2023 et pourraient en profiter pour acquérir l’action Dassault Aviation sur un repli. La semaine du 18 septembre 2023, par exemple, Société Générale était toujours acheteuse sur l’action Dassault Aviation avec un objectif de prix qu’elle a relevé à​ 204 euros.

Au-delà des commandes de Rafale de la France, l’entreprise Dassault Aviation va profiter des commandes de l’Inde et de l’Indonésie. Il est aussi possible que les commandes du nouvel avion d’affaires Falcon 6X s’accélèrent, ce qui pourrait soutenir la croissance à venir du groupe.

Cours de l’action Dassault Aviation en Bourse

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Compte titres ou PEA : lequel choisir ?


Quand on veut investir en Bourse, on se retrouve vite confronté à la question : compte-titres ou PEA ? En effet, ces deux enveloppes permettent de loger ses titres financiers. Et le choix est loin d’être anodin car ces deux placements présentent des caractéristiques très différentes. Pour vous aider à faire le bon choix et sélectionner l’enveloppe la plus adaptée à votre profil, retrouvez dans notre article notre comparatif PEA / compte titres (CTO) en termes de titres éligibles, de stratégies d’investissement possibles, de fiscalité, de transmission et de frais. Enfin, retrouvez nos comparatifs des meilleurs PEA et compte titres 2023 ainsi que notre tableau comparatif PEA ou compte-titres et notre avis sur ces deux enveloppes à envisager pour investir en Bourse.

Que peut-on acheter avec un compte titres ou un PEA ?

Quels sont les titres éligibles au compte titres ?

Le compte-titres permet d’investir dans tous les titres échangeables sur les marchés financiers. Ainsi, vous pourrez notamment investir dans :

Vous pourrez ainsi investir au travers de ces produits financiers sur les marchés actions, mais aussi sur le marché obligataire, le marché des matières premières ou encore le marché immobilier au travers des foncières cotées et des SCI par exemple.

Quels sont les titres éligibles au PEA ?

Le PEA comporte lui des restrictions très importantes. Ainsi, sont éligibles au compte-titres :

  • les actions de sociétés dont le siège social est situé dans l’Union Européenne (UE) ou bien ou dans un autre État faisant partie de l’Espace économique européen (EEE) et ayant conclu avec la France une convention fiscale qui comporte une clause d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude ou l’évasion fiscale ou une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales ;
  • les fonds qui sont investis à 75 % minimum dans des actions d’entreprises éligibles au PEA ;
  • certains ETF, grâce aux montages que peuvent faire les émetteurs sur le mode de réplication d’un tracker, sont éligibles au PEA alors même qu’ils permettent de se positionner sur des marchés actions hors UE.

Il reste cependant difficile avec un PEA d’investir sur les marchés hors Union Européenne. Il sera tout bonnement impossible d’investir sur des titres vifs de sociétés dont le siège social est situé en Asie, en Amérique, en Afrique ou en Océanie.

Compte titres ou PEA : quelles stratégies d’investissement sont possibles ?

Quelles sont les stratégies d’investissement possibles avec le compte-titres ?

Le compte-titres permet de se positionner avec de nombreux scénarios :

  • si l’on anticipe  une hausse des marchés ;
  • si l’on anticipe  une baisse des marchés ;
  • si l’on souhaite couvrir son portefeuille.

En effet, il est possible depuis un compte titres de vendre un titre à découvert et d’avoir recours au service de règlement différé (SRD).

Les produits dérivés éligibles permettent aussi d’envisager une foule de scénarios de marchés et d’élaborer des stratégies complexes.

Découvrir aussi notre guide Trading : comment devenir trader Bourse ?

Quelles sont les stratégies d’investissement possibles avec le PEA ?

Avec le PEA, pas de stratégie complexe possible, il est uniquement possible de se positionner sur une hausse des cours et/ou de mettre en place une stratégie dividende, deux stratégies qu’il est également possible de mettre en application avec un compte-titres sur toutes sortes d’actifs tandis que le choix des actifs sur lesquels appliquer ces stratégies sera, comme nous l’avons vu précédemment, plus limité dans le cas du PEA. Dans le premier cas, l’investisseur cherche à revendre plus cher qu’il ne l’a acquis son titre pour empocher une plus-value. Dans le second cas, l’investisseur achète des titres qui servent un dividende afin de toucher un revenu régulier qui participe au rendement de l’actif.

PEA ou compte titres : quelle fiscalité est applicable ?

Quelle est l’imposition des gains avec un compte-titres ?

Le compte-titres est une enveloppe qui ne permet pas de bénéficier d’avantages fiscaux. Ainsi, les gains sont taxés à la flat tax à 30 % ou bien au barème de l’impôt sur le revenu + 17,2 % de prélèvements sociaux si cela est plus avantageux pour vous.

À noter : les moins-values sont déductibles des plus values réalisées sur des opérations du même type. Si vous enregistrez sur un an une moins-value globale, vous pouvez la reporter sur les gains de même nature lors des dix années suivantes. De quoi faire baisser vos gains à déclarer à l’administration fiscale en cas de pertes !

Quelle est l’imposition des gains avec un PEA ?

Le PEA est une enveloppe fiscalement très avantageuse. En effet, au bout de 5 ans de détention du plan, les gains sont exonérés de l’impôt sur les plus-values. Les prélèvements sociaux restent toutefois dus. Les gains sont donc, passés 5 ans, taxés à 17,2 % contre 30 % pour le CTO.

Rappelons également que les gains en sont taxés que s’ils sortent de l’enveloppe. Si vous conservez les fonds sur le PEA, soit sous forme de liquidités sur le compte-espèces, soit sous forme de titres nouvellement acquis, vous n’aurez rien à payer. 

Compte titres ou PEA : quel est le meilleur en matière de transmission ?

Peut-on transmettre un compte-titres ?

Il est tout à fait possible de transmettre un compte-titres, soit du vivant de son titulaire, soit à son décès.

Du vivant du titulaire, il conviendra de faire la demande par écrit à son courtier Bourse pour que soient transférés ses titres sur le compte du bénéficiaire de la donation. Si le montant donné excède les abattements applicables sur les donations, il sera nécessaire de s’acquitter des droits de donation.

Mais, et c’est là un avantage considérable, que la transmission ait lieu du vivant ou au décès du titulaire du CTO, l’opération permet de gommer l’imposition sur les plus-values. Ainsi, quand le bénéficiaire revendra ses titres, c’est la valeur des titres au jour de la donation ou de la succession qui servira de référence pour calculer le montant du gain, et non le prix de revient initial des titres. En effet, une donation de titres (ou leur transmission en cas de décès) n’étant pas assimilée à une cession, elle n’entraîne pas la taxation des plus-values et permet au gain d’échapper à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.

Peut-on transmettre un PEA ?

Le PEA ne peut pas être transmis, ni par donation, ni par succession. Si vous souhaitez donner des titres qui figurent sur votre PEA, il faudra le fermer au préalable et transférer vos titres sur un compte-titres ordinaire. Et si le PEA a moins de 5 ans, cette opération entraîne la taxation des gains. Dans le cas de la succession, le décès du titulaire du PEA entraîne la clôture du plan et l’exigibilité des 17,2 % de prélèvements sociaux sur les gains réalisés depuis l’ouverture du plan, en plus des droits de succession (en revanche, les gains échappent définitivement à l’impôt même si le PEA a moins de cinq ans).

PEA ou compte titres : lequel est le moins cher ?

Quels sont les frais applicables à un compte-titres ?

Les frais applicables à un compte-titres varient considérablement en fonction de votre courtier Bourse chez qui vous avez ouvert cette enveloppe. Retenez tout de même que les banques traditionnelles pratiquent les frais les plus élevés. Ce sont notamment les derniers acteurs à encore pratiquer des droits de garde, des frais d’ouverture, des frais de tenue de compte. Les frais de courtage sont les seuls frais appliqués par tous les acteurs. Ils correspondent eux frais liés à l’ouverture ou la fermeture d’une position sur un titre. Ils sont très variables selon le courtier en Bourse et peuvent aussi varier selon le type de compte et/ou l’abonnement auquel vous avez souscrit et le marché sur lequel est passé l’ordre mais aussi le moyen de passer votre ordre de Bourse (par internet, par téléphone, en agence, etc.). Certains néocourtiers tendent même à les supprimer via les offres 0 commissions où les transactions sont exécutées sur des dark pools ou en OTC (de gré-à-gré). Notez que des frais annexes peuvent aussi être appliqués pour des services optionnels comme l’accès aux cours en temps réel ou à certains logiciels de prise de décision par exemple.

Attention, les frais de compte-titre ne sont absolument pas plafonnés et il conviendra donc avant de souscrire à l’offre d’un courtier en Bourse de bien comparer les prix et d’évaluer le coût de vos investissements en prenant en compte les marchés sur lesquels vous investirez le plus, le nombre d’ordres que vous passerez par mois en moyenne, le moyen de communiquer vos ordres à votre courtier, etc.

Quels sont les frais applicables à un PEA ?

Comme pour un compte-titres, les frais liés à ses investissements sur un PEA sont multiples et seuls les frais de courtage sont pratiqués par tous les acteurs.

Notez tout de même qu’à la différence du compte-titres, le PEA prévoit le plafonnement de certains frais depuis la loi Pacte. Ainsi, les frais ne peuvent excéder :

  • 10 euros pour les frais d’ouverture et frais de dossier ;
  • 0,4 % de la valeur du PEA par an + 5€ maximum de frais fixes par ligne de titres pour les frais de tenue de compte ;
  • 0,5 % du montant de l’opération pour les transactions en ligne et 1,2 % du montant de l’opération pour les autres transactions en ce qui concerne les frais de transaction, qu’il s’agisse d’actions ou d’ETF ;
  • 1,2 % du montant de l’opération pour les frais de transactions sur titres non cotés.

À noter : ces plafonds sont revalorisés tous les trois ans en fonction de l’indice Insee des prix à la consommation hors tabac.

Consulter également notre article 3 actions prometteuses en Bourse pour 2023

Quels sont les meilleurs PEA 2023 ?

*Voir conditions sur le site.

Quels sont les meilleurs compte titres 2023

*Voir conditions sur le site.

Comparatif compte titres ou PEA : quel est le meilleur placement ?

Enveloppe Compte-titres PEA
Titres éligibles Pas de contraintes Des contraintes fortes, que l’on peut contourner seulement partiellement avec des ETF
Stratégies possibles Toutes (growth, Value, dividendes, investissements thématiques, mais aussi couverture de portefeuille, baisse des marchés, etc.) Stratégie growth, Value, dividendes, investissement thématiques
Fiscalité Pas d’avantage : taxation à 30 % 17,2 % de prélèvements sociaux seulement dès 5 ans de détention du plan
Transmission / Succession Possible et permet de gommer l’imposition des plus-values Impossible, les titres cédés doivent passer par un CTO
Frais Très variables selon les courtiers et les transactions réalisées Très variables selon les courtiers et les transactions réalisées mais avec un plafonnement prévu depuis la loi Pacte pour un certain nombre de frais

 Le PEA est une enveloppe tellement avantageuse fiscalement que l’on aurait tort de s’en priver. Il est donc recommandé d’ouvrir un PEA quel que soit son profil. Cependant, le PEA pourra ne pas suffire aux investisseurs actifs et traders qui pourront ouvrir en plus un compte-titres en vue de se positionner sur des produits dérivés et mettre en place des stratégies complexes. Le compte-titres est aussi recommandé pour les investisseurs qui souhaitent se positionner en titres vifs sur des marchés hors UE. Enfin, le CTO est aussi particulièrement adapté à deux types de public dont on parle moins : les jeunes sans beaucoup de moyens qui pourront mettre en place des plans d’investissement avec des actions fractionnées et ainsi investir quelques euros tous les mois, mais aussi les plus âgés qui souhaitent transmettre leur portefeuille, avec quelques avantages fiscaux à la clé.

Le PEA nous semble l’enveloppe à posséder dès que l’on veut investir en Bourse, et il est urgent d’en ouvrir un, ne serait-ce que pour prendre date, pour bénéficier au plus tôt de l’antériorité fiscale des 5 ans et commencer à se positionner sur les marchés actions avec une stratégie moyen long terme. En complément, le compte-titres ordinaire permettra d’investir sur les marchés actions avec des stratégies plus dynamiques et sophistiquées, sur davantage de marchés.

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comment investir dans Ferrari ?


Marque de renom dans le secteur automobile de luxe et de la haute performance, Ferrari ne semble avoir aucune difficulté à maintenir son aura d’exclusivité tout en poursuivant une croissance économique solide. Les performances financières de l’entreprise continuent en effet de s’améliorer en 2023 et l’action Ferrari (RACE) gagne plus de 40 % depuis janvier 2023.

Découvrez notre analyse de l’action Ferrari. Faut-il investir en Bourse dans Ferrari en Bourse ?

Ferrari augmente ses prévisions de croissance pour 2023

Après un deuxième trimestre 2023 exceptionnel, la marque de légende en matière d’automobiles de course et luxueuses a relevé ses attentes concernant ses performances annuelles. La société italienne table désormais sur un EBITDA ajusté compris entre 2,19 et 2,22 milliards d’euros pour 2023 (contre une prévision antérieure de 2,13 à 2,18 milliards d’euros).

Au deuxième trimestre 2023, les revenus nets de Ferrari ont atteint 1 474 millions d’euros (+14,1 % par rapport à 2022). L’EBITDA ajusté à, quant à lui, bondi de 31,9 % pour atteindre 589 millions d’euros (avec une marge de 40 %). Le bénéfice net ajusté s’est élevé à 334 millions d’euros avec un bénéfice dilué ajusté par action Ferrari de 1,83 euro. De plus, le free cash flow industriel a atteint 138 millions d’euros.

Lire aussi notre analyse Comment investir dans Tesla ?

Ferrari bénéficie d’une liste croissante de clients en attente, mais ne compte pas augmenter sa production

Pour Ferrari, les très bons résultats s’expliquent par son pricing power et les innovations qu’offre la marque, mais surtout par le degré de personnalisation et d’exclusivité dont les clients peuvent bénéficier.

Malgré les délais d’attente prolongés pour les nouvelles commandes (parfois plus de 3 ans), la demande ne fait que croître et Ferrari ne compte pas augmenter le volume de production significativement simplement pour raccourcir les temps d’attente.

Après tout, les voitures créées par Ferrari sont des véhicules d’exception dont les temps d’attente font partie du « processus d’acquisition ». Ferrari est également très soucieuse de maintenir la valeur de revente élevée de ses voitures existantes. Pour cela, elle vise toujours à vendre une voiture de moins que ce que le marché demande.

Les modèles entièrement électriques et hybrides vont-ils peser sur Ferrari ?

De plus en plus populaires en raison de leur impact environnemental moindre, de leur efficacité énergétique et des réglementations environnementales de plus en plus strictes dans de nombreux pays, quel constructeur automobile ne s’intéresse pas aux véhicules électriques ?

Au cours du trimestre, la gamme de produits de Ferrari comprenait 9 modèles avec des moteurs à combustion interne (ICE) et 4 modèles avec des moteurs hybrides. Les livraisons de véhicules hybrides ont représenté 43 % du total des expéditions (plus du double par rapport à 2022).

Ce type de modèle va-t-il davantage représenter un défi pour Ferrari ou une opportunité de croissance ? Faut-il miser dessus en achetant des actions Ferrari en Bourse ?

La transition vers des véhicules électriques et hybrides pourrait remettre en question l’identité et la tradition de Ferrari en tant que constructeur de voitures de sport à moteur à combustion interne.

Ferrari est, en effet, étroitement associée à la puissance, au son distinctif de ses moteurs et à la conduite sportive. L’adoption de technologies électriques pourrait nécessiter une adaptation de l’image de la marque et de l’expérience de conduite, ce qui pourrait peser sur ses ventes.

Malgré tout, l’entreprise travaille depuis plusieurs années sur la trajectoire de sa nouvelle stratégie vers l’électrique et l’hybride tout en préservant l’essence inimitable de Ferrari. Elle indique bien que ce nouveau marché sera une façon de proposer des voitures « encore plus exceptionnellement uniques ». Elle a pour but que ces nouveaux modèles représentent 80 % de ses ventes d’ici à 2030.

Analyse technique de l’action Ferrari

Les actions du constructeur de voitures de sport de luxe enregistrent une très bonne performance en 2023, puisque les actions Ferrari gagnent plus de 40 % jusqu’à présent. Les actions Ferrari sont aussi gagnantes en Bourse pour ceux qui ont un horizon de placement plus long. L’action Ferrari est par exemple en hausse de plus de 142 % depuis 5 ans.

Analyse graphique de l’action Ferrari

Graphique en Bourse Action Ferrari (RACE) Septembre 2023
Graphique journalier de l’action Ferrari – TradingView

Scénario haussier pour l’action Ferrari : Les cours de l’action Ferrari en Bourse sont sous le nuage d’Ichimoku mais proches d’un twist, c’est-à-dire d’un passage fin lorsque la SSA et la SSB du nuage changent de direction. Un twist est toujours plus simple à traverser. Si l’action Ferrari venait à continuer sa hausse, les résistances à surveiller sont les niveaux des 283,8 euros et les 288,7 euros avant que les cours puissent renouer avec leurs plus hauts.

Scénario baissier pour l’action Ferrari : Si l’action Ferrari ne parvient pas à rebondir durablement, elle pourrait baisser vers les supports situés à 278,8 euros et 274,3 euros – et potentiellement continuer sa chute vers les prochains points bas.

Notre avis sur l’action Ferrari

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L’importance cruciale de l’équilibre entre la croissance et l’exclusivité prend une dimension particulièrement significative pour Ferrari, alors que la valorisation de cette emblématique entreprise l’a propulsée au-dessus de certains de ses concurrents.

Cette équation complexe exige une gestion stratégique pour préserver le caractère exclusif de la marque Ferrari tout en exploitant son potentiel de croissance sur les marchés mondiaux et d’autres relais de croissance comme le marché de l’électrique ou de l’hybride.

Ferrari a déjà annoncé des plans pour développer de tels véhicules, ce qui indique que l’entreprise est consciente de ces nouvelles tendances du marché et qu’elle compte bien en profiter avec encore plus de personnalisation et d’exclusivité.

La clé pour la marque italienne sera de réussir à équilibrer la transition vers des technologies plus propres tout en préservant l’essence même de la marque qui attire depuis longtemps les passionnés de voitures de sport… et Ferrari semble sur la bonne voie !

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Toutes nos informations sont, par nature, génériques. Elles ne tiennent pas compte de votre situation personnelle et ne constituent en aucune façon des recommandations personnalisées en vue de la réalisation de transactions et ne peuvent être assimilées à une prestation de conseil en investissement financier, ni à une incitation quelconque à acheter ou vendre des instruments financiers. Le lecteur est seul responsable de l’utilisation de l’information fournie, sans qu’aucun recours contre la société éditrice de Cafedelabourse.com ne soit possible. La responsabilité de la société éditrice de Cafedelabourse.com ne pourra en aucun cas être engagée en cas d’erreur, d’omission ou d’investissement inopportun.



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ces champions français qui résistent à l’inflation


L’inflation est un sujet préoccupant pour de nombreuses entreprises, car elle peut exercer une pression significative sur leurs marges bénéficiaires. Cependant, certaines sociétés françaises font preuve de résilience face à ce défi économique grâce à leur pricing power. Le pricing power, ou le pouvoir de fixation des prix, est la capacité d’une entreprise à augmenter ses prix sans perdre de clients.

Dans cet article, Café de la Bourse explore en détail ce concept et analyse quatre entreprises françaises cotées en Bourse qui excellent dans l’art du pricing power.

Qu’est-ce que le pricing power ?

Le concept de pricing power, ou pouvoir de fixation des prix, est essentiel pour comprendre comment certaines entreprises parviennent à résister à l’inflation et à maintenir des marges bénéficiaires solides. Le pricing power reflète la capacité d’une entreprise à augmenter ses prix sans subir une réduction significative de la demande pour ses produits ou services. Plusieurs facteurs clés peuvent favoriser cette capacité, et ils jouent un rôle essentiel dans la pérennité de l’entreprise dans un contexte économique difficile d’inflation tel que nous le connaissons en 2023.

Quels sont les facteurs qui favorisent le pricing power d’une entreprise ?

Le positionnement de l’entreprise sur son marché

Les entreprises qui occupent une position dominante sur leur marché ont souvent un avantage en matière de pricing power. En effet, elles sont les leaders incontestés dans leur secteur d’activité et elles ont une part de marché substantielle. En raison de leur position, ces entreprises sont moins exposées à une concurrence féroce, ce qui leur permet de fixer des prix plus élevés sans perdre de clients. Cette dominance peut découler d’un monopole naturel (comme dans le cas des services publics), d’une expertise technique unique, ou d’une forte reconnaissance de la marque.

Consulter également notre dossier Comment faire une analyse fondamentale en Bourse ?

L’exclusivité des produits et services de l’entreprise

Les produits ou services uniques ou haut de gamme, qui ne sont pas facilement remplaçables par des alternatives, sont moins sensibles aux fluctuations des prix. Les consommateurs sont généralement prêts à payer davantage pour des produits qui offrent une qualité supérieure, une exclusivité, ou une expérience exceptionnelle. Les entreprises qui se concentrent sur la différenciation de leurs produits ou services ont généralement un meilleur pricing power. Par exemple, une entreprise de technologie qui développe une technologie brevetée de pointe peut fixer des prix plus élevés en raison de la demande pour ses innovations.

L’essentialité des produits et services de l’entreprise

Les biens et services essentiels, tels que l’énergie, les produits alimentaires de base, les soins de santé et les services publics, sont moins sujets à la sensibilité des prix. Les consommateurs ont peu d’options réelles pour réduire leur consommation de ces produits, car ils sont nécessaires à leur vie quotidienne. Par conséquent, les entreprises qui fournissent ces produits essentiels ont un pouvoir de fixation des prix plus élevé, car elles peuvent augmenter leurs prix sans perdre de clients de manière significative.

La diversité géographique de la demande

Les entreprises qui opèrent à l’échelle mondiale ont souvent un avantage en matière de pricing power. La diversification géographique leur permet de compenser la baisse de la demande dans un pays ou une région par une augmentation de la demande dans un autre. Cela réduit leur dépendance à un marché particulier et les rend moins vulnérables aux pressions inflationnistes qui peuvent varier d’un pays à l’autre.

Analyse de 4 sociétés françaises cotées en Bourse avec un pricing power élevé

Engie : un quasi-monopole sur l’énergie

Engie est l’un des principaux fournisseurs d’énergie en France. L’entreprise Engie bénéficie d’un avantage considérable en matière de pricing power en raison de son quasi-monopole sur la fourniture de gaz naturel. Les consommateurs ont peu d’options alternatives pour leurs besoins en gaz, ce qui permet à Engie de maintenir des prix stables malgré l’inflation. De plus, Engie a diversifié ses activités dans les énergies renouvelables, renforçant ainsi sa position sur le marché de l’énergie.

LVMH : un leader sur son marché avec une activité peu sensible aux prix

LVMH, le géant du luxe français, est un exemple parfait de pricing power. En tant que leader incontesté dans le secteur du luxe, LVMH peut fixer des prix élevés pour ses produits de haute qualité. Les consommateurs de produits de luxe sont souvent moins sensibles aux fluctuations des prix, car ils recherchent la qualité et l’exclusivité. Ainsi, même en période d’inflation, LVMH peut maintenir ses marges bénéficiaires élevées.

Danone : des produits essentiels pour se nourrir quotidiennement

Danone, l’un des principaux acteurs de l’industrie alimentaire en France, propose des produits alimentaires essentiels tels que les produits laitiers et les produits pour bébés. Ces produits sont considérés comme essentiels pour de nombreuses familles, ce qui signifie que les consommateurs sont moins susceptibles de réduire leurs achats malgré une augmentation des prix. Danone a ainsi un pouvoir de fixation des prix plus élevé, ce qui l’aide à faire face à l’inflation.

Safran : un fleuron industriel bénéficiant d’une forte demande internationale

Safran, acteur majeur de l’industrie aéronautique et de la défense, profite d’une forte demande internationale pour ses produits et services. Même en période d’inflation, la demande mondiale d’avions et de technologies aéronautiques reste élevée. Cette demande internationale permet à Safran de maintenir des prix compétitifs tout en préservant ses marges bénéficiaires.

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Voitures électriques chinoises en plein essor : faut-il en profiter ?


La montée en puissance des véhicules électriques chinois est comme un tsunami dans l’industrie automobile européenne alors que l’Europe se veut plus verte. Est-ce une opportunité d’achat ou un secteur risqué à éviter en Bourse ?

Découvrez notre analyse de 4 actions de l’industrie chinoise des véhicules électriques en Bourse : action BYD, action NIO, action Xpeng et action Li Auto.

Véhicules électriques : guerre commerciale entre la Chine et l’Europe

La Commission européenne a déclaré enquêter sur les subventions accordées aux fabricants chinois de véhicules électriques qui arrivent en masse sur le marché européen. Cette enquête fait suite à des préoccupations concernant une concurrence déloyale.

Cette évolution s’ajoute aux tensions récentes dans les relations entre l’UE et la Chine, notamment les appels à restreindre les activités des entreprises de télécommunications chinoises telles que Huawei et ZTE. Que penser des actions chinoises de voitures électriques comme investissement en Bourse ?

Analyse de l’action BYD en Bourse

Le fabricant chinois de véhicules électriques BYD (Build Your Dreams) concurrence sérieusement Tesla sur le marché mondial des véhicules électriques. Au premier trimestre 2023, BYD a livré 547 917 véhicules électriques, surpassant Tesla qui en a expédié environ 422 000 sur la même période.

BYD, qui possède une ligne de voitures électriques plus importante que Tesla, devient une option de plus en plus abordable pour les consommateurs chinois désireux de passer aux véhicules électriques. Mais l’entreprise Byd a également étendu sa présence à l’étranger (sauf aux États-Unis).

BYD réussit à maintenir des prix compétitifs grâce à son contrôle de la chaîne d’approvisionnement, notamment la production de batteries au lithium, et aux subventions gouvernementales de Chine pour promouvoir les véhicules électriques.

Graphique en Bourse de l’action BYD

Graphique Bourse Action BYD Septembre 2023TradingView

Après avoir atteint un pic en juin 2022 au-dessus des 333 HKD, l’action BYD sur la Bourse de Hong-Kong a baissé jusqu’à fin octobre 2022 avant de remonter jusqu’en juillet 2023 autour des 279 HKD. L’action BYD gagne plus de 20,30 % depuis janvier 2023 et plus de 414 % sur 5 ans.

Analyse de l’action NIO

NIO, une entreprise spécialisée dans les véhicules électriques intelligents haut de gamme, a rencontré des difficultés au cours du deuxième trimestre de 2023.

NIO a en effet livré moins de véhicules avec une baisse de 6,1 % par rapport à la même période en 2022 et de 24,2 % par rapport au premier trimestre de 2023. Les raisons ? Principalement l’introduction de nouveaux modèles et le ralentissement de l’économie en Chine.

Cela a affecté les finances de NIO avec une perte de 835 millions de dollars au deuxième trimestre (plus du double de celle de 2022). Cependant, la société prévoit une forte augmentation des livraisons de véhicules pour le reste de 2023, grâce à la transition vers la plateforme d’achat NT2.0, à l’expansion de son réseau électrique et à l’amélioration de ses capacités de vente.

Graphique en Bourse de l’action NIO

Graphique Bourse Action NIO Septembre 2023TradingView

Après une forte hausse entre mai 2020 et janvier 2021, atteignant 66,99 $ sur le NYSE (+ 1 573 %), l’action NIO avait presque tout perdu début juin 2023 avant de se reprendre un peu. Depuis janvier 2023, l’action NIO a augmenté d’environ 2 % et de plus de 8,50 % sur une période de 5 ans.

Analyse de l’action Xpeng

Malgré sa technologie de conduite parmi la plus avancée en Chine, la start-up Xpeng a annoncé une perte plus importante que prévu au deuxième trimestre 2023 (plus importante que celle de la même période en 2022).

La marge brute de Xpeng est également passée en territoire négatif alors que l’entreprise fait face à une concurrence féroce en Chine avec une guerre des prix qui s’intensifie.

Pour faire face à ces défis, Xpeng a lancé une nouvelle voiture, le G6 Ultra Smart Coupé SUV, et a restructuré sa direction. L’entreprise a également reçu un investissement de 700 millions de dollars de Volkswagen pour développer conjointement des véhicules électriques pour le marché chinois. De plus, Xpeng prévoit d’acquérir l’activité de développement de voitures électriques intelligentes de Didi (le Uber chinois).

Graphique en Bourse de l’action Xpeng

​​Graphique Bourse Action Xpeng Septembre 2023TradingView

Les actions Xpeng sur le NYSE, uniquement disponibles depuis l’été 2020, n’ont fait que chuter depuis son IPO. L’action Xpeng perd en effet plus de 19,60 % depuis, mais gagne plus de 79,50 % depuis janvier 2023 avec une forte accélération depuis juin 2023 où le prix de l’action Xpeng a été multiplié par 3 en Bourse.

Analyse de l’action Li Auto

Au deuxième trimestre 2023, l’entreprise Li Auto a livré 86 533 véhicules (+ 201,6 % par rapport au T2 2022) et a amélioré sa marge bénéficiaire par rapport au trimestre précédent à 21 %.

Les revenus totaux de Li Auto sont en hausse de plus de 228 % par rapport à 2022 à 28,65 milliards de yuans (3,95 milliards de dollars) et son bénéfice brut était de 6,24 milliards de yuans (859,9 millions de dollars), en hausse de 232 % par rapport à 2022.

Graphique en Bourse de l’action Li Auto

Graphique Bourse Action Li Auto Septembre 2023TradingView

Les actions Li Auto sur le Nasdaq disponibles depuis août 2020 performent mieux que celles des autres start-ups. Les actions Li Auto gagnent en effet plus de 87,20 % depuis janvier 2023 et plus de 162 % depuis son IPO. L’action Li Auto évolue actuellement proche de son plus haut atteint début juillet 2023 autour des 42,80 $.

Faut-il investir dans les actions des constructeurs de véhicules électriques chinois ?

Investir dans les actions chinoises de constructeurs de véhicules électriques peut être une option intéressante. Les tendances du marché des véhicules électriques indiquent une demande croissante dans les années à venir, en raison des objectifs de neutralité carbone fixés par de nombreux gouvernements pour les prochaines décennies.

Le marché chinois des véhicules électriques est en plein essor et reste extrêmement compétitif. La Chine est en avance dans cette industrie par rapport à de nombreuses autres régions du monde, ce qui crée des opportunités d’investissement.

Vous pouvez envisager d’investir dans des acteurs majeurs tels que le géant chinois BYD, mais aussi dans des entreprises plus petites comme Nio, Li Auto et Xpeng en fonction de votre tolérance au risque et de vos objectifs. De plus, ces marques étendent leur présence au-delà du marché chinois, ce qui peut également offrir des opportunités de croissance.

Il faut cependant garder en tête les risques potentiels qui pèsent sur le développement des voitures électriques de marques chinoises en Europe, alors que l’UE pourrait davantage taxer les véhicules électriques chinois.

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